Myopie au laser : Fonctionnement, thérapies et avantages

Plus précisément, la surface avant de la cornée convexe a une puissance dioptrique de 48 dioptries, par opposition à une puissance dioptrique de -5 dioptries de sa surface interne concave, ce qui donne une puissance totale de lentille d’environ 43 dioptries (correspondant à environ 60 el pouvoir de réfraction de l’œil).

Celle-ci délimite la chambre antérieure de l’œil et se poursuit postérieurement dans la sclérotique.

Il agit comme une lentille naturelle et forme, avec le cristallin, le dioptre oculaire : Sa courbure permet de faire varier la direction des rayons lumineux, les faisant converger vers la fovéa, la région centrale de la rétine où l’acuité visuelle est la plus élevée.

Informations préliminaires

Plus généralement, la chirurgie réfractive comprend une série d’opérations réalisées à l’aide de lasers.

Le terme « myopie au laser » désigne un type de chirurgie réfractive.

En outre, la récupération après l’intervention est assez rapide (quelques heures avec la technique Lasik et quelques jours avec la technique PRK), avec une guérison rapide sans gêne particulière pour le patient.

La principale gêne rapportée par les patients est représentée par une éventuelle et temporaire sécheresse oculaire.

Il est important de souligner quelques points et de dissiper plusieurs faux mythes sur la chirurgie réfractive.

Tout d’abord, l’intervention est sûre et concluante, c’est-à-dire qu’elle corrige définitivement le défaut de vision, même si une chirurgie dite de retouche peut être nécessaire, quelque temps après l’intervention principale.

Au cours d’une même opération, il est possible de corriger plusieurs défauts visuels : par exemple, lors d’une opération de la myopie, on peut également corriger des défauts associés tels que l’astigmatisme.

Il est nécessaire d’augmenter sa courbure, alors que pour la correction de la myopie, il est nécessaire d’aplatir la cornée.

Avec le même nombre de dioptries, la chirurgie laser pour la correction de l’hypermétropie nécessite l’ablation de moins de tissu cornéen que la chirurgie laser pour la myopie.

Prouesses technologiques

La chirurgie oculaire au laser, réalisée au moyen d’un laser, améliore la focalisation des images sur la rétine en modifiant la forme de la cornée en fonction du défaut visuel spécifique dont souffre le patient.

Par exemple, alors que dans le cas d’une hypermétropie

bouge légèrement pendant l’opération, le laser peut continuer à fonctionner sans problème ; en cas de mouvements excessifs de l’œil, le système permet au laser de s’arrêter.

Il s’agit d’une intervention qui ne nécessite pas d’hospitalisation puisqu’elle est réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale, généralement sans douleur et sans douleur postopératoire.

Pendant la procédure, on utilise un système appelé eye tracker qui permet au laser de se synchroniser avec les mouvements de l’œil.

Au lieu d’une lame : Cela permet une plus grande précision, rapidité et sécurité de la procédure.

Parmi ces techniques, le Lasik est la plus utilisée dans le monde. Aujourd’hui, dans les centres d’excellence, cette technique fait appel au femtolaser ou laser femtoseconde, qui émet des rayons de lumière cohérente utilisés pour découper la cornée.

Indications et contre-indications

Chacune des techniques décrites ci-dessus présente des avantages et des inconvénients.

Le choix est effectué par l’ophtalmologiste qui pratiquera l’intervention, également sur la base du degré de défaut de réfraction que l’on souhaite corriger par l’intervention : pour les myopies élevées, la PRK et le Lasek ont tendance à être préférés, tandis que pour les myopies plus légères, le Lasik est plus fréquemment choisi.

Il est important de souligner que la chirurgie réfractive ne doit être pratiquée que lorsque le défaut de vision a été stabilisé pendant au moins 12 à 24 mois, sinon la myopie risque de continuer à s’aggraver et donc de rendre le traitement inefficace, avec la nécessité éventuelle d’une seconde opération.

La période à laquelle il est conseillé de subir l’opération se situe donc entre 25 et 40 ans : avant 25 ans, il y a encore une forte probabilité que le défaut de réfraction ne soit pas encore stabilisé et qu’il puisse s’aggraver, tandis qu’après 40 ans, outre le développement potentiel d’une presbytie concomitante, il y a un plus grand risque de souffrir de sécheresse oculaire, ce qui augmente la probabilité de brûlure après l’opération.

Mode d’utilisation

L’utilisation du laser pour corriger les défauts de réfraction n’a pas seulement un but esthétique de suppression des lunettes, mais aussi un but plus purement fonctionnel.

Il est, en effet, indiqué chez les sujets qui, pour des raisons professionnelles, sportives ou de loisirs, éprouvent des problèmes/inconvénients importants liés à l’utilisation de lunettes ou de lentilles de contact.

En outre, et en particulier, l’intervention est recommandée pour les sujets qui présentent une différence significative du défaut visuel entre les deux yeux : Étant donné que notre cerveau a du mal à tolérer des différences entre les deux yeux de plus de trois dioptries, dans certains cas, les yeux ne peuvent pas résoudre complètement le problème, identifiant ainsi la chirurgie au laser comme une méthode possible pour corriger cette condition et rétablir une vision binoculaire adéquate.

Il faut également ajouter que dans le cas de la myopie, la chirurgie au laser peut être réalisée en toute sécurité jusqu’à 7 dioptries ; au-delà de cette valeur et jusqu’à 15-16 dioptries, la correction de la myopie est possible mais nécessite des techniques différentes.

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